À
l'Assemblée
Jour
6 - Samedi
26 juillet
Au
cours de la séance plénière le pasteur Mark S.
Hanson, évêque-président de l’Église
évangélique luthérienne en Amérique (ELCA -États-Unis) a été
élu président de la Fédération luthérienne mondiale (FLM). Il a
été élu dès le premier tour de scrutin, avec une majorité de
267 voix, contre 111 voix qui se sont portées sur la candidature de
la pasteure Susan C. Johnson, vice-présidente de l’Église
évangélique luthérienne au Canada.
Après son élection, l’évêque
Hanson a déclaré : « J’accepte votre choix avec
humilité. Je suis conscient que nous vivons dans un monde dominé
par les Etats-Unis. Mais quant à moi, en tant que dirigeant d’une
Église américaine, je veux tous les jours être à l’écoute de
toutes et de tous. Je m’engage à poursuivre dans la voie de l’approfondissement
de la communion, guidé par l’Esprit Saint. Je n’oublierai
jamais que l’essentiel est la communauté rassemblée autour de la
Parole et des sacrements que nous a donnés le Seigneur. ».
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complet.
Auparavant, lors d’un entretien
avec des journalistes en marge de l’Assemblée, l’évêque
Sumoward Harris a exhorté la FLM a faire en sorte que la voix du
peuple libérien soit entendue. Car, dit l’évêque, le Liberia
« a un besoin très très urgent » d’une force de
pacification. Il s’est réjoui que les États-Unis aient envoyé
quelques bâtiments de guerre devant les côtes libériennes
destinés à soutenir le stationnement d’une force de pacification
de la Communauté économique ouest-africaine (ECOWAS).
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complet.
« Guérir nos
divisions » était le thème du groupe d’Études bibliques
de samedi, inspiré par la lettre de Paul aux Éphésiens (2:13-22)
et présentée par les Églises de la région d’Europe centrale et
orientale. Par une émouvante présentation des divisions profondes
de l’humanité, elles ont utilisé la métaphore de leurs
divisions passées, avant l’effondrement des régimes communistes.
Une vidéo montrait des églises d’Europe de l’est abandonnées
et constellées d’impacts de tirs. Empilant des cartons pour
représenter les murs de divisions bien connus des habitants de
cette région, les membres ont lu une liste de contraires, de
divisions : est et ouest, riche et pauvre, victime et bourreau,
luthérien et non luthérien. Le message de réconciliation d’Éphésiens
a été lu et interprété comme « la nouvelle loi de l’amour »
qui lève les barrières. Puis, en contraste avec les images d’ouverture
montrant des images d’églises à l’abandon, un film montrant
des chrétiens d’Europe de l’est recevant la communion dans des
églises remplies a été projeté. En conclusion spectaculaire, les
délégués des Églises d’Europe centrale et orientale ont
réarrangé les cartons, cette fois pour former le désormais
familier symbole de l’Assemblée avec son thème, « Pour
guérir le monde ».
« Pour guérir le
monde » renvoie au slogan de la Dixième Assemblée de la
Fédération luthérienne mondiale et, sur le thème de « Pour
guérir la terre », une liturgie de guérison aborigène a eu
lieu samedi soir. Des herbes, de la sauge du cèdre et du tabac ont
été brûlées pour la traditionnelle cérémonie de purification.
La liturgie comprenait aussi bien des éléments traditionnels que
modernes.
Là où les gens se rencontrent. La
richesse de l’expérience de la Dixième Assemblée est accrue par
les relations qui se développent pendant ces dix jours.
Délégués, représentants, observateurs, visiteurs officiels –
nombreuses sont les catégories de participants. Certains parlent, d’autres
votes ; quelques-uns font les deux. Les conseillers, les
invités et les membres du personnel offrent des conseils et un
soutien. Les interprètes et les journalistes fournissent un service
appréciable. Pendant les sessions, lors des cérémonies de culte
ou, de façon plus informelle, pendant les pauses, les quelques 820
participants partagent leurs idées et forment des liens d’amitié.
La communion en est renforcée.
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